Les qualités nécessaires en boxe Thaïe
Pour être un bon boxeur Thaï il est indispensable d’avoir des qualités particulières. Le boxeur doit avoir une bonne préparation physique et perfectionner son organisme pour atteindre les meilleures conditions en combat. La boxe thaïe demande une grande concentration et une importante lucidité.
L’endurance en boxe thaïe
Il s’agit de l’aptitude à exécuter le travail physique pendant un temps prolongé. En résumé, on distingue deux catégories de résistance nécessaires au boxeur thaï, la résistance aérobie, qui équivaut à la capacité d’accomplir un travail physique pendant une longue durée en présence d’oxygène, c’est-à-dire sans jamais se trouver « en effort apnée » physique se caractérise par une intensité moyennement faible, le fameux « fond athlétique » indispensable pour réaliser une activité physique ininterrompue.
La résistance anaérobie
À savoir, la capacité à accomplir un travail physique intense durant de courtes périodes. À ce moment, la cadence imposée par l’action athlétique est si élevée qu’elle oblige les muscles à travailler en l’absence d’oxygène. Il est logique qu’un rythme aussi soutenu sans l’apport d’oxygène nécessaire soit obligatoirement limité dans le temps.
La résistance aérobie
Elle permet d’oxygéner les vaisseaux sanguins et joue donc un rôle capital pour une bonne vascularisation et pour permettre de récupérer plus vite après un effort intense. Cette qualité peut être nettement développée grâce à l’entrainement. Indispensable pour commencer à acquérir les bases de ce sport dans des conditions physiques satisfaisantes, elle se cultive à l’aide de sessions de course prolongée à vitesse moyenne ou de répétitions d’exercices techniques modérés.
La résistance aérobie ne suffit cependant pas pour faire d’un athlète un bon boxeur thaï… Bien qu’elle serve à affronter cinq rounds de combat, elle devient inutile en cas d’échanges de coups très intenses. Il faut alors que le sportif travaille sa capacité anaérobie.
Comment acquérir une bonne résistance en boxe Thaïe ?
Le rythme morcelé du combat, les brusques volées de coups et les phases de clinch requièrent une résistance à la vitesse qui s’entraine de différentes manières. La plus courante reste la course qui, au lieu des longs parcours à allure moyenne, préférera des circuits plus courts mais caractérisés par des moments d’effort maximum entrecoupés de brèves pauses de récupération. Outre ce type d’entrainement, les boxeurs thaïs ont recours à deux autres méthodes visant, elles aussi, à accroitre la résistance anaérobie. La première est le circuit physique où l’athlète aborde, l’une après l’autre, plusieurs « stations ». Durant ces stations il effectue des exercices spécifiques pendant un temps déterminé… En essayant d’atteindre le plus grand nombre de répétitions possible.
Les exercices ont pour but d’aider le corps à supporter l’effort sans oxygène et revêtent différentes formes… Abdominaux, travail avec de petits haltères, pour passer ensuite au sac de frappe en se concentrant sur la rapidité. La seconde s’avère plus étroitement liée aux contenus techniques. Il s’agit de la passe classique, où l’athlète frappe des cibles rembourrées tenues par l’entraineur… Avec des combinaisons de coups de pied, de poing et de genou portés avec le maximum de force, qui servent d’une part à assimiler les mécanismes typiques de la discipline, et d’autre part à délivrer ses meilleurs coups dans des conditions de contact réel.